The Congos est au départ la rencontre des musiciens et chanteurs Cedric Myton et Roy Johson. Leurs talents auront l’écoute du mirifique et mystique producteur Lee Perry qui leur présente le chanteur Watty Burnett. L’alchimiste enfumé et enflammé du dub jamaïcain sortira en 1977 leur premier album sur son mythique label Black Art Studio.
“Heart Of The Congos” est de ces œuvres méconnues qui ont compté dans le répertoire jamaïcain. Au-delà de son prodigieux et prestigieux producteur, l’album peut s’enorgueillir de quelques imposantes contributions, on retrouve, entre autres, Ernest Ranglin à la guitare et Sly Dunbar aux drums…
Ce joyau noir de la production reggae, mal distribué en son temps, est une œuvre à redécouvrir, “La La Bam Bam” est une composition au son enfumé de roots quand “Sodom & Gomorrow” s’inscrit dans la lignée d’un rastafarisme autant empreint que consumé d’un syncrétisme religieux. Jah est grand et connaît nombre de prophètes prêchant le bon son, pour sûr, dans sa foisonnante liturgie musicale, “Heart Of The Congos” figure en bonne place.
The Congos « Heart Of The Congos » (1977, Black Art Studio)
“La La Bam Bam”
“Sodom and Gomorrow”
Un album superbe. Je crois qu’il n’y a pas un seul morceau que j’aime pas.
“We are living on the solid foundation….”
Sweet
Yes Jah est grand!
Et The Congos a la playlist généreuse…