Nous sommes à Barbès ? Non à Brooklyn, mystère de la géographie… Barbès est en fait le nom d’un bar mais aussi d’un label tenu par deux français dans la cosmopolite grosse pomme. Associés à quelques musiciens américains et latinos, ils forment le collectif Chicha Libre.

Une référence à la Chicha, dérivée psychédélique de la musique Cumbia en vogue dans les années 60 et 70. Mélangeant psychotrope et tropique, le groupe compose une œuvre entre premier et second degré, osant même une improbable reprise de Wagner avec des Walkyries sous champignon et pas que des cèpes… Tradition et modernité cannibalisées d’un esprit autant fécond que dément.

En attendant qu’ils ne finissent en cellule capitonnée sous prescription de neuroleptique, profitons de ce cocktail estival et décalé.

Chicha Libre «Canibalismo» (2012, Barbès Records)

“La Plata”

“Danza Del Millonario”