Délice de Tristesse Brésilienne

12.07.17
Par Juanito
Baden Powell - Tristeza on Guitar

En hommage à Lord Robert Baden Powell, fondateur du scoutisme, que ses parents adoraient, le 6 aout 1937 l’état civil brésilien enregistrait le nom du petit Roberto Baden Powell de Aquino sur ses registres. Lui aussi se ferait son nom par la suite au panthéon des musiciens brésiliens, Baden Powell. La famille de musicien ne léguera pas qu’un patronyme, mais surtout un incroyable don pour la musique, guitariste virtuose sorti à 14 ans du conservatoire.

Sa rencontre avec le poète et diplomate Vinicius de Moraes dans les années 60 sera décisive et en fera un des grands noms de la bossa nova, signant quelques uns des plus beaux titres du répertoire brésilien: Samba Triste, Canto de Ossanha, Consolacao…

En 1966 sortait l’album Tristeza On Guitar, entre compositions originales et reprises, Baden Powell marrie le saudade, cette forme de nostalgie autant mélancolique que mélodieuse, les rythmiques brésiliennes et ses influences de jazz dans une oeuvre magnifique qui lui offrait un succès mondial. Un classique à redécouvrir.

Baden Powell « Tristeza On Guitar » (1966, MPS Records)

“Canto De Ossanha”

“Sarava”

“Canto De Xango”

“Som Do Carnaval”

Une fabuleuse version live du titre Tristeza, quelques années plus tard dans les années 70.

Et pour le plaisir cet extraordinaire moment, Baden Powell et Vinicius de Moraes accompagné d’un choeur improvisé, une courte séquence enregistrée lors d’un reportage de la télévision française, archive INA.

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