Descendance

09.02.10
Par LRC
Best of Grant Green

Certains albums apparaissent dans notre vie comme des amants ou de nouveaux amis : ils sont tout de suite évidents, familiers et en même temps neufs.

Ce fut le cas avec le “Hand on the Torch” de US3, mélange de jazz et de hip-hop paru en 1994 et qui fut l’un des symboles du feu mouvement acid-jazz (on cherche toujours l’acide d’ailleurs). Je parcourrai donc le livret de l’album qui, pour une fois, donnait tous les titres des originaux ayant servi de samples.  Le résultat fut l’achat, entre autres, de ce “Sookie Sookie” de Grant Green sur lequel était basé l’un des tubes de US3 : “Tukka Roots Riddim”.

Onze minutes de solo presque ininterrompu, des vagues de hammond et une rythmique implacable. Ce morceau fut la révélation pour moi, fils de la génération techno, que le jazz était compatible avec le dancefloor. Quant à Blue Note, ils connurent avec “Hands on The Torch” l’une de leurs plus grosses ventes de tous les temps. Ils peuvent largement remercier Grant Green…

Grant Green – “Sookie Sookie” tiré de “Street Funk and Jazz Grooves” (1970, Blue Note)

Grant Green – Sookie Sookie.mp3
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3 commentaires

    1. ramatussi le :

      J’ adore ce disque et Grant Green dont j’ apprécie aussi son album “Latin Bit” (sic). Il a bien bossé son bop et il est si funky ! D’ après les divers notes de pochettes il aimait l’ héroïne … Ah ces jazzmen ! je me demande toujours comment ils arrivent à maitriser un langage harmonique si complexe avec un vocabulaire aussi riche et des mises en places rythmiques bien balaises en étant défoncés juqu’ au dessus des oreilles …

    2. LRC le :

      Je me suis aussi souvent posé cette question… Quant on voit l’état de Charlie Parker et sa maîtrise technique…

    3. ramatussi le :

      Oui d’ ailleurs c’ est principalement à lui que je pensais, il envoyait à un tempo d’ enfer avec une maitrise rythmique époustouflante des phrases qui pouvaient commencer et finir n’ importe où dans la mesure.
      Grant Green dans ses albums plus “classiques” déroule des traits fortement inspirés par Parker.

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