Encore un de ces albums ou la laideur intense de la pochette contraste avec la beauté de la musique. Un peu l’opposé de Carla Bruni quoi.
En parlant de Carla, je ne savais même pas qu’elle s’était mariée avec Nico. Décidément la vie des people c’est vraiment pas mon truc. Remarque, du moment que le truc à Nicolas ce soit de réformer le village gaulois on s’en fout un peu.

C’est d’ailleurs amusant que les Français, généralement si tolérants vis à vis des moeurs de leurs leaders, en aient leur claque de la vie privée du premier d’entre eux. Nicolas, lui, il peut pas s’en empêcher, il faut qu’il aille faire le malin en jet prêté par Bolloré en se tapant un ex-top model. Ma femme irlandaise dit que les Français sont hypocrites, qu’ils ne veulent seulement pas savoir. Vu le nombre de photos dans les magazines de merde genre “Voici” et les bouquins dédiés à la vie privée de notre chef bien aimé, je ne suis pas trés sur. Allez Nico, va bosser merde, tu gagneras plus ! Mais revenons à nos moutons…

Les Isley Brothers sont en top forme en 1970. Jus d’orange tous les matins, céréales avec pleins de fibres pour faire de beaux cacas et entrainement aux riffs Funk. Le groupe a retenu la simplicité et la force de la Soul qu’ils jouaient à leur début en lui insufflant une énergie peu commune. Deux minutes trente formatées à l’extrême mais je trouve que c’est souvent dans les carcans (à part dans le Jazzzz) que l’on trouve le plus de liberté artistique.

Avant que vous ne me le demandiez, je me casse au ski ce WE. Dans une petite station. Mais l’année prochaine, je prends une carte UMP, le dernier album de Carla Bruni et je file à Courchevel.

Isley Brothers – “Take Inventory” tiré de “Get Into Something” (1970, Sony)