Internationale du Blues

15.06.12
Par Juanito
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Huit ans après avoir inauguré la première production du label No Format avec l’excellent «Swing Swing» Nicolas Repac signe son grand retour sur le label. Quittant le répertoire jazz, il attaque avec brio celui du blues.

Il n’est nul besoin d’être noir américain pour chanter ses bleus, le blues est une palette qui se décline dans la gouache de bien des cultures et la boue de bien des terres. L’art métissé de Nicolas Repac entrelace donc les talents et les samples d’une géographie apatride et orpheline de frontières.

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Faisant craquer le vinyle d’un Bo Diddley ou des chants de prisonniers des pénitenciers, conviant au chant des pointures comme Cheikh Lo ou Bonga, samplant la chanteuse serbe Stana Selimovic, le musicien a la partition gourmande et curieuse. Œuvre délectable et remarquable de talent et de créativité, blues parcourant un camaïeu de noir et bleu métissé de toutes ses nuances. Tout le contraire d’un bleu Marine reclus sur lui-même…

Nicolas Repac «Black Box» (2012, No Format)

“Chain Gang Blues”

“Bo’s A Lumber Jack”

“Cenas De Gaby”

“Slepa Ljubav”

 

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