Un incandescent brassage de hip-hop, électro et basse jamaïcaine… Voilà qui sied à décrire la musique de Major Lazer. Derrière cet improbable nom de comics, se cache un Dj et producteur, Diplo… Un autre pseudo de Wesley Pents, le genre de gars que les plus grands sollicitent sans que sur ses compositions personnelles l’encre ne se départisse de l’ombre de ses univers.
Major Lazer sort son deuxième album « Free The Universe », une œuvre entre le groove du roots et le napalm du dancefloor. Une partition à vous exciter les neurones et à vous exténuer les chairs. Une musique possessive, excessive, un certain goût pour la provocation dans ses clips et sur scène, en live cela reste du gros son, du très gros son… Et en même temps un vrai respect du son roots qui permettent à ses curseurs de plonger au profond des racines jamaïcaines.
De sa mixture acoustique, ils furent nombreux à s’allécher et à plonger dans l’univers de Diplo. L’album regorge de contributions sur chaque morceau, Bruno Mars, Wyclef Jean, Shaggy, ou l’étonnante et redoutable participation d’Ezra Koening (Vampire Weekend) pour n’en citer que quelques-uns. Sous la baguette de Diplo la magie opère, la partition est portée à son point de fusion entre roots et électro.
Major Lazer « Free The Universe » (2013, Because Music)
“Get Free”(feat Amber of Dirty Projectors)
“Jessica”(feat Ezra Koening of Vampire Weekend)
“Playground”(feat Bugle & Arama)
Quelques image du personnage en live, caliente et sur-vitaminé en beat…