Reconnaissable à son imposante carrure – il a dû renoncer à une carrière de footballeur américain pour des problèmes de santé – et à sa casquette qu’il ne quitte pas – non par coquetterie mais suite à une opération l’obligeant à se protéger – Gregory Porter est de retour, mais que l’on se rassure, il se porte bien. Fort bien même depuis le succès de son précédent album Liquid Spirit qui lui a rapporté un Grammy Award et une certaine reconnaissance avec plus d’un million d’albums vendus, chose assez rare dans le jazz.
Toujours intègre et fidèle à ses racines musicales, un jazz nourri de blues, gospel & soul, Gregory Porter sort son 4° album Take Me To The Alley. Sa belle voix puissante illumine les compositions et enflamme de groove quelques titres comme Don’t Lose Your Steam ou French African Queen. Un sacré bonhomme autant talentueux qu’ouvert d’esprit, en témoigne quelques titres repris ou remixés en bonus, comme sur le précédent opus qui avait vu un bref retour de St Germain. Ou encore le titre Holding On, présent sur son nouvel album dans une version jazzy, mais coécrit au départ avec les frères Guy et Howard Lawrence du groupe Disclosure et sorti sur leur album Caracal.
Gregory Porter « Take Me To The Alley » (2016, Blue Note)
“Don’t Lose Your Steam”
“French African Queen”
“Holding On”
“Don’t Lose Your Steam” (Fred Falke Remix)
Holding On en live avec Disclosure, la version originale très différente, un son plus house, mais ce qu’il se fait de mieux dans le genre.
Don’t Lose Your Steam en session live de studio.