Le réel c’est ce qui ne va pas !

22.02.12
Par Max Flash
Outrage.

Le débat fait rage autour de l’utilisation de l’Iphone comme appareil de reportage. D’un côté les tenants du pur et dur qui ne supportent pas la facilité d’emploi, le style unique et l’effet de mode. De l’autre, ceux qui dénoncent une considération purement économique dans l’emploi de l’Iphone et le mélange des genres : n’importe quel rédacteur devient photographe/reporter et économise des postes chers.

Et encore d’un autre ceux qui disent que le photographe fera toujours la différence et qu’une bonne narration ne s’invente pas. Sans oublier ceux qui shootent tout et n’importe quoi et balancent sur les réseaux les bricolages visuels centrés sur leur intimité. Et encore ceux qui ne savent pas comment ça s’appelle : Iphotojournalisme, Iphonographie, Iphonéographie…

Bref l’Iphone ressemble aux polaroids des années 70, encensés par les uns et jetés aux poubelles de l’histoire par les autres. Pour en savoir plus et contempler quelques exemples de reportages parus dans la presse allez sur le site de l’excellente revue “6 mois” pour l’article bien documenté de Victoria Scoffier.
http://6mois.fr/L-IPhotojournalisme-une-nouvelle

En attendant que la situation décante un peu, toujours de l’éparpillement, de l’effet Lartigue, quelques paysages d’hiver à travers la vitre du train, un photomaton, de l’infini, un faux gâteau, une crêche de Nœl symbolique et toujours pas de raton-laveur.


Kensington and Chelsea College En attendant les images s’entassent dans les tuyaux. Et l’Iphoneography est même maintenant enseignée officiellement dans une grande université anglaise dans le cadre d’un MBA au Kensington and Chelsea College : vous y apprendrez les techniques et aps principales, et à developper votre créativité pour une somme assez modique d’environ 115 pounds dans un cadre inimitable de décontraction créative, le fameux “open mind” londonien.
Pour vous inscrire http://www.kcc.ac.uk/fine-art-and-photography/photography/
 

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