Tout va bien en apparence pour la famille Burnham, des gens ordinaires dans une banlieue quelconque jusqu’à ce que se déchaînent les silences et les frustrations. Chronique acide d’une famille banlieusarde, le film American Beauty remporta 5 oscars dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur (Sam Mendes) et meilleur acteur (Kevin Spacey). Ce dernier, quelque peu oublié d’Hollywood, est à redécouvrir dans la série du moment, House Of Cards, il y incarne un politicien onctueusement machiavélique…

Toute nominée qu’elle était, la BO ne fut pas de la fête. L’ombre de cette déconvenue n’alterne en rien l’éclat de la composition de Thomas Newman. Une œuvre aérienne, le thème principal décliné en différentes versions est autant emporté de percussion que transporté de mélodie, une beauté américaine à se damner la partition.

Ce thème, omniprésent dans le film, hante la composition. Fil conducteur, il est la mèche embrasant les passions interdites, les âmes exhalent de mélodies quand les corps exultent de rythmes…

Une fièvre musicale contagieuse pour un certain Jakatta, mais c’est une autre histoire, une autre chronique…

Thomas Newman « American Beauty » (1999, SKG Music)

“Dead Already”

“Bloodless Freak”

“Angela Undress”

“Still Dead”

Et quelques images extraites du film…