Quincy “Bossa” Jones

07.02.11
Par Juanito
Quincy Jones - Big Band Bossa Nova

C’est avec cet album que j’ai découvert Quincy Jones, un de mes premiers achats, il y a bien longtemps… Je connaissais juste le musicien de nom. La pochette et le titre « Big Band Bossa Nova » me plaisaient, il ne m’en fallut pas plus. La main fut heureuse et le tympan comblé…

Il y aurait beaucoup à dire sur Quincy tellement sa carrière fut émaillée d’incroyables rencontres et de prestigieuses collaborations. Depuis son adolescence et son premier combo avec un Ray Charles (de 3 ans son ainé) débutant dans la musique, jusqu’au mythique « Thriller » de Michael Jackson qu’il produit en 1982 (celui-ci reste l’album le plus vendu au monde, le seul à plus de 100 millions…)

Mais il est bien d’autres rencontres, à ces débuts il est trompettiste et arrangeur pour Lionel Hampton puis Dizzy Gillespie. Suit une période française où il vient étudier la musique à Paris en même temps qu’il est arrangeur pour le label d’Eddie Barclay. En dehors de ces albums il aura produit et accompagné les plus grands, de Miles Davis à Franck Sinatra, de Sarah Vaughan à Barbara Streisand…

Quincy Jones - Ray Charles

Sur « Big Band Bossa Nova » Quincy Jones s’attaque à l’époque, en 1962, au répertoire de la nouvelle vague brésilienne dont la déferlante commence à franchir les frontières d’un pays aux immensités géographiques trop courtes pour les partitions de tant de talents. Un album novateur qui métissait les sons jazz des big band et les mélodies carioca. Entre composition personnelle « Soul Bossa Nova » (un petit bijou devenu culte) et reprise de standards, Boogie Bossa Nova (Boogie Stop Shuffle de Charles Mingus), Desafinado (Antonio Carlos Jobim).

Un Big Band aux solides références, Phil Woods (saxo) Roland Kirk (flutte) Jim Hall (guitare) ou encore Lalo Schifrin (piano).

Quincy Jones noyau créatif attirant à lui les électrons les plus talentueux pour mieux les mettre en orbite. Bientôt 50 ans que cet album n’en finit pas de tourner sur les platines, de génération en génération, des esthètes aux amateurs, des musiciens aux Djs…

Quincy Jones « Big Band Bossa Nova » (1963, Polygram – Mercury)

“Soul Bossa Nova”

“Boogie Bossa Nova”

“Desafinado”

 

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