Si l’homme est peu connu du grand public, ses œuvres sont restées. Il faut dire qu’il a beaucoup composé et fait chanter les plus grands, notamment les Sinatra, père et fille. Il fut aussi repris par quelques autres, Dean Martin, Petula Clarck, Marie Laforêt, Nick Cave, Beck…

Malgré des débuts prometteurs, il fut vite oublié quand sonna l’heure des Beatles et la déferlante pop. Sa folk teintée de country n’est plus en vogue, ses vinyles prennent la poussière et leurs sillons rident l’image du chanteur. Le clan Sinatra lui permettra de retrouver le devant de la scène avec quelques hits et même une BO à la demande de Franck jouant dans « Tony Rome est dangereux ».

Le personnage, un brin provocateur et jouant de son image bourrue, finira par s’exiler en Suède. Le cowboy retiré des steppes dans le grand nord sera redécouvert par la nouvelle génération au crépuscule de l’ancien millénaire, en témoigne l’album « Total Lee » aux reprises signées Kid Loco, Jarvis Cocker, Calexico

Si ses compositions pour les autres ont parfois connu des succès retentissants, ses propres œuvres sont restés dans l’ombre, ne rencontrant ni le public ni les critiques au moment de leurs sorties. Light In The Attic propose de redécouvrir son premier album « Trouble Is A Lonesome Town » sorti en 1963. Une œuvre forgée sous le soleil de la country déjà promesse d’une folk rafraîchissante…

Lee Hazlewood « Trouble is a Lonesome Town » (2013/1963, Light In The Attic)

“Run Boy Run”

“The Railroad”