La phrase célèbre de Lawrence d’Arabie a pris une ampleur sans précédent à l’époque de la fantomisation générale de l’animal. Le simulacre n’est jamais ce qui cache la vérité. La cage devient le dernier sanctuaire d’une nature perdue et engloutie qui ne nous parvient plus que comme un très faible signal d’un état du monde révolu.
La violence fondamentale faite à la splendeur flamboyante du vivant devient la règle d’une forme d’amusement pédagogique paré des meilleurs intentions. Revanche du disgracieux sur le splendide, la cage s’impose comme la métaphore pertinente de notre situation sociale : l’enfermement est la seule issue à la préservation. Quelques animaux tristes au jardin des plantes un jour pluvieux.