
Il a le nom sonnant fièrement les terres nordiques, entre mythologie et paysage sculpté de froid. Asgeir a grandi dans la solitude d’une île au nord de l’Islande au sein d’une famille de musiciens et d’un père poète. Vinrent la découverte d’internet et un déménagement douloureux à Reykjavik, genèse d’une œuvre fusionnant folk, pop et électro.
Son premier album sorti en Islande fut un véritable succès, le fils sollicitant à l’écriture le père pour sa poésie. Flairant le nouveau troubadour viking à épingler à leur catalogue, Asgeir ne tarda pas à signer pour un label étranger dans une version anglaise imposée par la production. Mais l’enregistrement eu bien lieu en Islande avec les musiciens locaux, c’est simple, à l’égal de Asgeir Trausti Einarsson de son vrai nom, il n’est pas un musicien dont le nom ne finisse en sson, si c’est pas du son de terroir ça…
Fut-elle islandaise ou anglaise, l’émotion est intacte. La musique d’Asgeir est une bise, souffle glacé pour frissonner de mélodies.
Asgeir « In The Silence » (2013, One Little Indian Records – Because Music)
“Summer Guest”
“King and Cross”
“Going Home”
Le clip de King and Cross.
Une des meilleures révélations de 2013!
Oui, un vrai frisson ce gars là!
Même si je n’ai découvert son album qu’il y a peu en début d’année.