La Dame aux Cinq Octaves

15.09.07
Par Juanito
Yma Sumac

Un certain mystère entoure cette cantatrice péruvienne, on la prétend descendante de l’empereur inca Hatahualpa, on lui doit une œuvre musicale riche et variée, du classique au mambo en passant par le folklore andin.
Et il y a surtout cette voix énigmatique dont elle joue sur toute sa gamme.

Imaginez la fille cachée de feu Pavaroti et Nina Hagen reprenant le répertoire de Perez Prado… De cet improbable et anachronique filiation, naîtra l’album “Mambo !”.
Yma Sumac c’est une voix et un style unique, comme en témoigne le frénétique “Jungla” de ce petit rossignol dont on pourrait se demander s’il n’a pas fait son nid dans une arbre à coca…

Petite précaution, si vous poussez le son pensez à ranger les verres en cristal de belle-maman.

Yma Sumac – “Mambo !” (1956 – Capitol Records)

“Taki Rari”

“Cha Cha Gitano”

“Jungla”

 

5 commentaires

    1. eliselaura le :

      Un poquecito à la bourre mais au final la mère Sumac c’est un peu Mercedes Sosa qui se serait tapée un peu trop de gnôle locale, no ? Belle découverte, merci.

    2. Juanito le :

      Gracias, je te recommande l’album d’Yma, tous les morceaux sont bien, avec ce style atypique et très personnel.
      Son talent n’a d’ailleurs pas échappé à certains puisqu’on la retrouve utilisée comme générique et même en musique de pub…

    3. eliselaura le :

      La pub Magnum ciné ou bien ? enfin en tout cas c’est ce qui vient à l’esprit… vais aller à la pêche once more !

    4. Juanito le :

      Pour la pub il y en a eu certainement plusieurs, celle récente qui me vient à l’esprit concerne une voiture avec un géant qui pêche des êtres humains en utilisant la dite voiture comme hameçon…
      Comme quoi c’est con les consommateurs, ça mord à n’importe quoi!

    5. LRC le :

      Qui mal y mord y perd ses dents.
      Une phrase de Sébastien Chabal, inventeur du gel douche pour la bite, philosophe français des seizième de finale.

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