50 Pur Sang Arabe

07.03.11
Par Juanito
Prince-of-Assyria

Vous me pardonnerez ce désopilant jeu de mot sur “50%” il est en tout cas bien plus drôle que certains “23%” qui me donneraient plutôt aigreur et nausée… (d’autant qu’il s’agit d’un artefact d’instituts de sondage qui sont à la science ce que les instituts de beauté sont à la médecine, pour reprendre un commentaire avisé) Mais revenons à notre pur sang arabe…

Né à Bagdad, Ninos Dankha fut élevé en Suède après que ses parents aient fuit un Irak connaissant alors la dictature d’un Saddam Hussein et la guerre contre l’Iran. C’est dire si le musicien est pétri de contraire, dans une culture sculptant le chaud et froid sans tiédeur.

Devenu Prince Of Assyria, en clin d’œil à ses origines, il sort son premier album « Missing Note » petit bijoux de folk pop témoignant de sa bonne insertion et de son assimilation du répertoire occidental. Mais il n’est de meilleure plante que celle, possédant bonnes racines, essence n’ignorant point sa naissance. Il souffle parfois un lointain vent du sud-est sur ces terres suédoises.

Ce prince a pour royaume une partition entre ombre et lumière, entre mélancolie septentrionale et nostalgie méridionale, entre noirceur occidentale et clarté orientale, dans ce clair obscur où le soleil ne se lève pas et ne se couche point à la recherche de cette note perdue…

Prince Of Assyria « Missing Note » (2010, Kning Disk)

“Tears Of Joy”

“Emotion Laces”

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