Rappeur belge d’origine congolaise, Baloji, bien avant d’autres et la déferlante actuelle, fut un des précurseurs des métissages du rap et des musiques africaines avec ses albums Hotel Impala sorti en 2008 et Kinshasa Succursale deux ans plus tard.
Quittant sa mère et sa terre natale à quatre ans, atterrissant en Belgique sous l’aile d’un père le scolarisant chez les jésuites, fuguant quelques années plus tard, devenu sans papier évitant de peu une expulsion, Baloji est un déraciné questionnant ses origines. Et la réponse viendra du métissage de ses cultures et des sons.
Son troisième opus 137 Avenue Kaniama embrasse et embrase les répertoires de la rumba congolaise, de l’afrobeat nigérien, du hip-hop, funk & électro, dans des styles forgés pour enflammer le corps ou caresser les peines de l’âmes quand vient l’art du slam et de la poésie de Baloji, cousin belge de Mc Soolar et Oxmo Puccino.
Et je vous recommande l’écoute de sa participation sur l’album de Petite Noir.
Baloji « 137 Avenue Kaniama » (2018, Bella Union)
“Glossine (Zombie)”
“Peau de Chagrin – Bleu de nuit”
“Kongaulois”
“Tropisme – Start-up”
Le superbe clip de Peau de Chagrin – Bleu de Nuit
Le clip de Soleil de Volt