Blake Is Black

19.04.13
Par Juanito
James Blake

James Blake a la neurasthénie sonique à vous faire passer pour joyeux drille un poète islandais dépressif… Mais le musicien londonien n’en a cure, depuis son excellent premier opus éponyme “James Blake” sorti en 2011, il poursuit sa thérapie acoustique.

James Blake - Overgrown

Sons minimalistes, univers électros feutrés et sombres, la voix vibrante de timbre aigu venant napper les compositions hantées d’un dubstep évanescent, James Blake sort son deuxième album “Overgrown”. Belle œuvre s’offrant les contributions du rappeur RZA et du musicien Brian Eno.

Si James n’en a pas fini avec ses démons intérieurs, il les illumine d’une noirceur aérienne et d’une ombre opulente. Creusant l’anthracite de ses émotions, fusionnant le carbone de ses inspirations, il extrait quelques diamants de son filon et quelques carats de son sillon. Le ténébreux alchimiste des sons sait qu’il n’est de plus belle encre que le noir pour marquer une partition.

James Blake « Overgrown » (2013, Polydor)

“Overgrown”

“Retrograde”

“Digital Lion” (morceau co-écrit avec Brian Eno)

“Our Love Comes Back”


Le clip de Retrograde

 

Un commentaire

    1. Juanito le :

      James Blake vient de remporter le prestigieux prix Mercury 2013 pour cet excellent album (à réécouter!) que UM avait chroniqué au printemps.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercury_Music_Prize
      L’année dernière on vous avait déjà chroniqué Alt-J avant qu’il ne remporte le Mercury 2012…
      Il faut croire que le mercure possède des propriétés ultramagnétiques. :-)

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