Aux jours tendres et sombres de ma puberté, ma rébellion musicale s’enflammait de punk rock et s’assombrissait de new wave.
Vint un jour où une âme bienfaitrice me fit écouter « Vinicius de Moraes con Maria Creuza y Toquinho » avec pour seul commentaire : « c’est brésilien tu vas adorer… ».
Si ce ne fut point la révolution, ce jour là une graine était plantée… Cet album fut pour moi une révélation à la musique brésilienne, une valeur sûre qui continue bien des années après à faire vibrer mon cœur et danser mon corps.
Autour du génial poète, diplomate et chanteur Vinicius de Moraes, ce trio propose quelques unes des plus belles pièces de la bossa nova dans un live à Buenos Aires autant mystique que mythique…
Un incontournable de toute collection qui se respecte, petite curiosité on y trouve « voce abuso », un titre que reprendra Michel Fugain.
Vinicius De Moraes – “Vinicius De Moraes con Maria Creuza y Toquinho” (1970, Radoszynski Producciones/Random Records)
“Canto de Ossanha
“Voçê Abusou
Ce canto de Ossanha (morceau de Baden Powell) a toujours été un morceau spécial pour moi sentimentalement. Il représente un peu aussi le Saint Graal de la guitare, vu la difficulté de la partition…
ahhhhhhh ! les voici enfin sur vos ondes ces sacrés et vénérables 3 larons.
Un choc d’enfance pour moi tambien.
Heureux de voir que d’autres partagent une émotion forte avec ces artistes!
Quant au Canto de Ossanha… je suis toujours emporté par cette mélodie et ces voix. Il restera une des plus belles créations entre Powell et Moraes, on est dans la cour des grands…