Flo et la Machine

29.12.11
Par LRC
florence-and-the-machine

Il parait que les rousses sentent la mer.
Légende urbaine que je n’ai pu vérifier par moi-même, malgré mon goût immodéré pour les huîtres et les bulots.

En France nous n’avons que Mylène Farmer dans la section rouquine musicale. Mylène est intéressante surtout par le fait qu’elle a contribué grandement à l’évolution technologique de la musique. Il existe en effet deux types d’amplificateurs : le type normal a pour fonction d’amplifier la voix de la chanteuse afin que le public puisse en profiter. L’autre genre que nous appellerons l’amplificateur Mylène Farmer a cette caractéristique que même poussé à son maximum, il ne peut obtenir qu’un vague murmure. A sa décharge, si j’ose dire, Mylène aura quand même fait des mémorables video à ses débuts, sortes du mini-films longs à mourir ou il y avait toujours beaucoup de brouillard.

Flo + Machine

Mais revenons à notre rouquine.

De l’autre coté de la manche, la crinière de feu n’est pas la seule qualité de Florence Welch : elle possède un organe vocal qui ferait rêver sa consœur française. Suave et rauque la voix de Florence possède une qualité hypnotique qui la rend unique.

Son premier album, “Lungs” sorti en 2009 a fait un carton, du coup on attendait la nouvelle déesse de la pop indé au tournant. Le virage a été effectué avec brio avec “Ceremonials” (l’excellent single “What the Water Gave Me” est ici en écoute), une œuvre un peu moins rock mais dont la beauté gothique laisse envisager une grande discographie.

Cordes soyeuses, mélodies mouvantes : Florence a bien la saveur du grand large.

Florence + The Machine – “Lungs” (2009 – Island Records)

“You’ve Got The Love”

“Dog Days Are Over”

Florence + The Machine – “Ceremonials” (2011 – Island Records)

“What the Water Gave Me”

 

Laisser un commentaire

Commentaire