Cette fille eu la naissance marquée du sceau du rock, un père batteur des Sex Pistols, une mère membre de Culture Club, chanteuse des Belle Stars et Boy Georges comme parrain… A ce stade l’alternative se situe entre 20 ans de psychanalyse ou devenir chanteuse…

Hollie Cook a fait le bon choix, pour elle et pour nous… Dépassant la révolte du père, assumant le psychédélisme pop de sa mère, la fille s’abandonnera au reggae. La jamaïcaine inspire à Hollie un remarquable album, produit par Prince Fatty, où sa voix sublime l’épaisse volute des lourdes basses.

Si la petite n’a pas vu les fées se pencher sur son berceau, quelques sorcières au pédigré fourni se sont chargées d’irradié Hollie, la basse sera sa respiration, le rythme sa tachychardie. Hollie Cook bat la chamade et chaloupe d’un indolent déhanchement, le soleil de Kingston consume la blanche Albion…

Tout simplement une des meilleures productions de reggae sorties ces dernières années.

Hollie Cook (2011, Mr Bongo)

“Milk And Honey”

“Sugar Water”

“Body Beat”

Le clip de Body Beat avec le chanteur Horseman