Il Jouait du piano “Maybe” debout

05.07.07
Par LRC
little liza jane

En dehors de sa musique, ce qui me fascine chez Huey “Piano” Smith c’est son nom. Nombre de musiciens américains semblent ainsi porter une appellation supplémentaire, entre le prénom et les armoiries de famille. Si seulement en France on pouvait avoir des Serge “Napoléon” Lama, des Vincent “Rasoir Bic” Delerm ou encore un Johnny “T’aurais-du-rester-en-Suisse” Halliday. On y verrait plus clair.

Faut voir qu’il font tout en grand en Amérique, on ne doit donc pas s’étonner des noms à rallonge. En France on a Gilbert Montagné, ils ont Stevie Wonder. On a les aveugles que l’on mérite.

Il faut quand même que je parle de Huey “Piano” Smith. Musicien surdoué, il explorera tous les styles pour finir par le genre ultime puisqu’il deviendra témoin de Jehovah en fin de carrière. Heureusement, ce morceau de 1956 est extrait de sa période lucide et nous offre le côté le plus sauvage de ce musicien, au moment où le Rock est inventé par des noirs dissidents du blues. Avant de se faire piller par Elvis et consorts.

Un titre sur le fil, avec des craquements à la fin pour bien prouver que je me suis emmerdé à encoder mes vinyls.

Huey “Piano” Smith – “Little Liza Jane” tiré de “Saturday Night Fish Fry” (2004, Soul Jazz Records)

 

Un commentaire

    1. Juanito le :

      Une excellente sélection sur un excellent label !
      Quand au nom à rallonge on retrouve ce phénomène chez les cubains, dans une version plus culinaire, on a ainsi Carlos "Patato" Valdes ou encore Alfredo "Chocolate" Armenteros… Des vrais gourmets du groove ces cubains !

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