Il Maestro

19.03.14
Par Juanito
Ennio Morricone - L'essentiel

Si l’histoire ne devait retenir qu’un nom des musiques de film au vingtième siècle, ce serait peut-être celui d’Ennio Morricone. Peintre des mélodies, orfèvre des arrangements, ses compositions ont sublimé quelques films, ses thèmes sont rentrés dans l’inconscient collectif, airs sifflés sans même s’en rendre compte.

Il est aussi un des artistes les plus compilés, il n’est pas une échoppe, aussi modestes que soient ses ventes, qui n’ait une compilation du maestro, souvent les mêmes thèmes malheureusement. C’est dire si le projet d’une nouvelle sélection des œuvres du compositeur ne susciterait que peu d’intérêt, si ce n’était son auteur, Stéphane Lerouge, esthète des BO, restaurateur impénitent du patrimoine musical et cinématographique.

Belle oeuvre alternant les plus grands succès et des œuvres restées dans l’ombre ou même jamais éditées. A commencer par les classiques de Sergio Leone, notamment L’estasi dell’oro, extrait du Bon, la brute et le truand, avec Edda Dell’Orso la chanteuse mythique des vocalises d’Ennio Morricone (à redécouvrir les très belles versions jazz des scandinaves de Oddjob) On retrouve d’autres grands thèmes déjà chroniqués, Le Clan des Siciliens, Le Casse ou Sacco et Vanzetti, jusqu’aux œuvres moins connues, Renascer, Holocaust 2000 ou Orca.

Entre classiques et découvertes, éclectisme et esthétisme, exégèse et extase, un double album somptueux parcourant les œuvres d’Ennio Morricone.

L’essentiel d’Ennio Morricone (2014, Emarcy – Universal)

“L’estasi dell’oro” (Le Bon, la brute et le truand)

“Holocaust” (Holocaust 2000)

“Al Capone” (Les Incorruptibles)

Ennio Morricone et Dulce Pontes “Renascer” (extrait de l’album Focus)

L’extase de l’or en version grand format, dans une orchestration symphonique filmée en concert à Venise.

 

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