Nouvelle pousse du beat londonien, Daniel Avery travaillait chez un disquaire quand celui-ci ferma, le déclic pour celui qui mixait ses sons en silence. La rencontre du Dj Erol Alkan lui ouvrira les portes du label Phantasy, suivront quelques EP remarqués par la faune des dancefloors. On retrouve ces oeuvres de jeunesse sur son premier album Drone Logic. Le musicien a l’art de distiller une électro primale, lourde de basse et enkysté de nappes électro. Un breuvage à vous rassasier le gosier le plus patiné et vous enflammer les clubs les plus sombres. Daniel Avery lance donc son attaque des drones à l’assaut des dancefloors. Mais il ne sombre pas du coté obscur de la force, sa bombe sonique ferait plutôt référence au style musical drone, à base de bourdonnements répétitifs. Transe et danse se mixant à merveille sous ses curseurs dans une fusion de tempo, qui sans être révolutionnaire (on reconnaît des sons déjà entendus) n’en est pas moins hypnotique.

Daniel Avery « Drone Logic » (2013, Phantasy)

“Water Jump”

“Drone Logic”

“These Nights Never End”

Autre titre, toujours extrait de son album Drone Logic, All I Need En vidéo, une session à Boiler Room, projet londonien organisant des petits set de DJ diffusés sur internet, 35 mn de mix!