
Cette petite abeille, Shannon Wright, est venue fredonner à mes oreilles le triste printemps de son « Honeybee Girls ». La sève y est fertile, le bourgeon éclot mais la fleur noire. Qu’importe, le soleil ténébreux vous brûle, parfois mieux que l’astre éclatant et cliquant des lumières des clubs, fussent-ils d’Ibiza.
Auteur, compositrice, interprète, cette sombre fleure, a donc la sève généreuse. Cette essence n’est pas vénéneuse, seul le dard de la curiosité risque de vous piquer. Aux vents mauvais, son pollen, essaime ses effluves musicales et mélodiques.
Et si le ciel s’assombrit, il n’est point orageux. Sa musique, écrite à l’encre noire de son âme, nous offre une palette de talent qui vaut le meilleur camaïeu…
Shannon Wright « Honeybee Girls » (2009, Vicious Circle)
“Tall Countryside”
“Black Rain”
“Sympathy On Challen Avenue”
Vue sur scène récemment, Shannon s’accompagnant seule au piano pour “defy this love” était divine.
Mais, problème récurant au combien essentiel… l’acoustique.
Dans une salle aux proportions d’un Zénith pour lilliputiens, le son sortant de l’ampli de la belle était déplorable.
Jolie voix et mélodies claires. Pas révolutionnaire, mais agréable. Quant à ta rubrique Juanito : bravo! tu brilles par ta verve (avec un V sinon ça brûle) et ta rhétorique !! c’est presque du Ronsard :p
Merci! Mais pas sûr que ma petite plume soit digne de tremper dans l’encrier de Ronsard…
Cela dit c’est marrant que tu l’évoques, j’avais même réussi à le citer dans une de mes chroniques… à propos de la chanteuse Calypso Rose…
Bon, autant dire que je sui d’accord avec BiohazardBoy sur la qualité éditoriale du Juanito … et avec Juanito lui-même quant à ses choix ….
Je n’ai pourtant pas le profil type de la groupie, mais je veux bien jouer des deux mains debout et applaudir !!