La Géométrie Sans Format du Swing

22.03.12
Par Juanito
Nicolas-Repac-Swing-Swing

Collaborant avec Arthur H, No One Is Innocent, Michel Portal ou Mamani Keita, Nicolas Repac goûte les mélanges autant qu’il déguste les influences. On lui doit quelques albums en nom propre, dont l’excellent «Swing-Swing» sorti en 2004 sur No Format.

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La petite maison de production en devenir signait là une de ses premières sorties et non des moindres. Label et l’artiste étaient fait pour se rencontrer. De leur désamour des cases, frontières et autres formats, naîtrait « Swing-Swing » Fruit du jazz et de l’électro, l’enfant illégitime a su croiser les ADN musicaux de ses parents.

Du génome au génie, du beat au bit, du tactile au digital, Nicolas Repac entrechoque et fusionne les techniques et les époques. Le jazz des années 30 se métisse de modernité numérique dans un album respectueux des anciens mais inventif, à l’exemple de “The End of a Love Affair” de Billie Holiday. Le ternaire s’acoquine de sons binaires pour ne faire qu’un. Quadrature du cercle que s’autorise un Nicolas Repac au sommet de sa géométrie acoustique. Un album assez précurseur quand on sait le succès de l’électro-swing depuis, de G-Swing à Caravan Palace en passant par les compilations Electro Swing.

Nicolas Repac «Swing-Swing» (2004, No Format)

“Revue noire”

“The End of a Love Affair” (Billy in the Sky)

“Swing Swing”

 

3 commentaires

    1. Max Flash le :

      Très belle découverte sur le swing. Merci

    2. Juanito le :

      Merci!
      Un artiste que je n’ai découvert que récemment mais du coup je commence à regarder ces autres productions, notamment pour les autres. Il vaut vraiment le détour.

    3. BioHazardBoy le :

      C’est bon ça ! Ca pose son ambiance, en donnant envie de battre la mesure avec l’index, ou le pied… Enfin, comme tu le sens Jean Petit !

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