Elu président du Brésil en 1955, Juscelino Kubitschek fit de la création d’une capitale l’œuvre majeure de sa mandature. Rompant avec l’éternelle rivalité de Rio de Janeiro et Sao Paulo, déplaçant le barycentre du pays de sa frange côtière vers l’intérieur, Brasilia devait inscrire le Brésil dans la modernité avec son urbanisme et son architecture novatrices.
La statue Os Guerreiros réalisée par Bruno GiorgiL’urbaniste Lucio Costa et l’architecte Oscar Niemeyer ont noirci les épures et coulé le béton pour que se réalise cet incroyable projet digne des rêves les plus fous d’un Le Corbusier. Bâtie en un temps record entre 1956 et 1960, la nouvelle capitale reste un exemple unique d’architecture moderne, classée au patrimoine mondial de l’humanité en 1987 par l’UNESCO.
Le Congrès National du BrésilInauguré le 21 avril 1960, le président brésilien demanda à Antonio Carlos Jobim et Vinicius de Moraes d’en composer la bande originale. « Brasilia : Sinfonia da Alvorada » est une partition unique et étonnante dans l’œuvre de ces artistes, la poésie de Moraes alternant avec les compositions classiques de Jobim.
Antonio Carlos Jobim et Vinicius de Moraes « Brasilia : Sinfonia da Alvorada » (2011, él Cherry Red Records)
“Coral”
“O Homem”
Monumental ! la musique s’accorde vraiment avec le projet d’une ville neuve dans un pays neuf.Je doute que l’on sache faire ça chez nous.
C’est sûr que la Symphonie de Cergy Pontoise, en parlant des villes nouvelles, ça ne fait pas le même effet…
claro claro ! Tout comme Saint Quentin en Yvelines.