Steeve McQueen est le kid de Cincinnati, un joueur invétéré, l’adrénaline et les dollars coulent dans son sang. Insatiable de reconnaissance il souhaite se confronter à un des rois du poker de passage. Son manager organise la rencontre et ira jusqu’à distribuer les bonnes cartes… Souhaitant gagner à la loyale le kid renvoi son manager de la table de jeu, le duel commence…
Lalo Schifrin accompagne le film de Norman Jewinson sorti en 1965, d’une composition s’aventurant des rues de la Nouvelle Orléans jusqu’aux salon feutrés où les as règnent en maîtres. Bien que Cab Calloway soit au générique dans un second rôle, la préférence du musicien argentin ira à Ray Charles pour interpréter le thème principal, brillante idée et sublime interprétation.
Au poker des BO, Lalo a aligné maintes mains gagnantes, si toutes n’ont pas la notoriété d’un Bullit ou d’un Mission Impossible, à l’ombre des succès il est quelques partitions à redécouvrir.
PS: Si la très belle photo illustrant cette chronique reflète imparfaitement l’ambiance feutrée et tendue des tables de poker, elle témoigne d’une appétence de Steeve McQueen pour les scènes d’action, lui qui fut élève d’un certain Bruce Lee…
Lalo Schifrin « The Cincinnati Kid » (1965, RCA)
“The Cincinnati Kid (Ray Charles)”
“New Orleans Procession”
“Gambling Man”
La bande annonce du film