Art Black

27.05.09
Par Juanito
Art-Blakey

S’il est un nom, dont la renommée pourrait porter ombrage au grand Jack de Johnette, déjà chroniqué sur ce site, c’est celui de Art Blakey. Né au début du siècle denier et mort avant la fin du dernier millénaire, il aura apporté ses baguettes de noblesses à la batterie, ce qui n’était qu’un instrument d’accompagnement deviendra chez lui central. Le solo de batterie prend sa place dans le cercle des solistes.

Son talent le fera jouer au début avec des pointures comme Miles Davis, Par la suite, son aura attirera à lui nombre de jeunes talents dans son groupe The Jazz Messengers, Horace Silver, Kenny Dorham, Wayne Shorter, Lee Morgan, Keith Jarrett, Wynton Marsalis… Avec Art on est à bonne école.

En 1956 sort Drum Suite, un album aux influences très afro-latino, on y croise les joueurs de bongo Sabu et Candido, doigts de fée du beat latino qui donnaient le tempo à toute une génération de percussionnistes du jazz afro-cubain. Avec le pianiste Ray Briant on retrouve le contre-basssiste Oscar Pettiford à qui l’on doit ce fabuleux Oscalypso. Plus de 50 ans après, le groove de sa composition et l’énergie de la section rythmique menée part Art Blakey restent d’une incroyable jeunesse. Et c’est sans lifting électro ni liposuccion de vinyle, que du naturel.

The Art Blakey Percussion Ensemble – “Oscalypso” tiré de “Drum Suite” (1956, Columbia Records)

 

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