BO de Bobo’s

25.01.10
Par Juanito
Willie Bobo

Né dans le Spanish-Harlem, ce terroir aux luxuriantes musiques des jungles urbaines, le petit Willie Correa aura donc terreau fertile pour s’épanouir.

Le petit n’étant pas une mauvaise graine, il commencera par taper les percussions pour Perez Prado avant de croiser la route de Mongo Santamaria et d’intégrer l’orchestre de Tito Puente. Printemps des prestigieuses influences, le temps qu’éclose celui qui deviendra Willie Bobo.

Willie Bobo - Bobomotion

Viendra alors une moisson d’albums dans les 60’s sur le label Verve qui le sortira de l’ombre tutélaire de ses mentors pour les feux de la rampe. Précurseur dans le boogaloo, ce perfectionniste ambitionnait de fusionner les styles, particulièrement les sons latins et le jazz. L’éclat de son album “Bobmotion” suffit à démontrer le grand alchimiste du son qu’il était.

L’artiste a tiré sa révérence en 1983 mais la lignée est fertile, on retrouve son fils, percussionniste lui aussi, dans le groupe de rap Cypress Hill… Autre temps, autres musiques…

Bonus du jour : un remix de Willie Bobo sorti sur l’excellent Verve Remixed vol 4, déjà chroniqué en ces lieux.

Willie Bobo « Bobomotion » (1967, Verve)

“Evil Ways”

“Night Walk”

“Evil Ways” (Karriem Riggins Remix)

 

Laisser un commentaire

Commentaire