Est-Ouest

04.12.08
Par LRC
Talvin Singh

Le son “Banghra” qui atteint son apogée à la fin des années 90, fut aussi intéressant qu’il fut plutôt bref. Certains artistes comme Asian Dub Foundation se parodiant eux-mêmes musicalement tandis que le public sembla se lasser quelque peu des innombrables compils “Indo-Pakistano-Electro-Ambient-30 euros” (genre les immondes coffrets “Buddha Bar”). Il n’en reste point que ce mouvement généra quelques albums majeurs comme, entre autres, le premier Asian Dub Foundation, le “Prophesy” de Nitin Sawhney ou encore ce “OK” de Talvin Singh.

Sans doute le plus proche de la tradition, Talvin sera initié en Inde par sa grand-mère au Tabla. Habitant Londres il sera fortement inspiré par la scène Drum and Bass vibrante à cette époque sur les bords de la Tamise..

De cette double culture, Talvin Singh gardera la meilleure part: l’ouverture sur les autres et la tolérance. Deux qualités qui sont parfaitement représentées par sa musique, à la fois traditionnelle et futuriste, épicée et douce, énergique et contemplative.
Des contrastes finalement assez représentatifs de l’Inde moderne.

Talvin Singh – “Butterfly” tiré de “OK” (1998, Island)

 

Un commentaire

    1. Juanito le :

      Un album qui m’avait marqué à sa sortie, par son originalité et la qualité du son, à ranger dans les classiques de toute collection qui se respecte.
      Il y avait aussi le premier morceau, Traveller, dans une veine plus planante.
      Pour l’anecdote je crois me rappeler qu’à l’époque Madonna avait essayer de le prendre pour produire un album, une affaire restait sans suite…

Laisser un commentaire

Commentaire