J’ai du Bon Matos dans ma Chronique

30.10.08
Par Juanito
Bobby Matos

Bobby Matos, un nom de cartoon foireux, un nom de dealer miteux grouillant à l’ombre d’un boulevard de travestis. Et pourtant on peut faire carrière honorable avec un tel pseudo.

Certes né dans le Bronx, l’homme s’en est sorti. Devenu un vétéran du latin jazz, il est de longue date un habitué du prestigieux label Ubiquity et sa branche latine Cubop, à croire qu’il a un lit pliable au fond du studio depuis le temps…

De son coté, le label n’a pas manqué de ressortir les œuvres de jeunesse, dont son premier opus, My Latin Soul sorti dans les années 60’s. Percussionniste, le petit Bobby ne cache pas ses classiques, l’influence du grand Tito Puente, mais son répertoire sonne des influences latin soul ou boogaloo très en vogue à cette époque.

A écouter son Nadie baila como yo (personne ne danse comme moi), il est chaud le Bobby… Un son qui suinte la sueur et l’alcool d’une boite du bronx surpeuplée, aux enceintes saturées. Une fougue que l’on retrouve sur d’autres morceaux mais qui laissent apparaître, avec ses orchestrations musicales plus étoffées, l’influence du jazz.

Vas-y Bobby,
C’est bon Bobby…

Bobby Matos & The Combo Conquistadores “My Latin Soul” (1960, Cubop/Ubiquity)

“Nadie Baila Como Yo”

“Mambo Maxims”

 

Un commentaire

    1. LRC le :

      Un grand album de Boogaloo, meme ceux pas trop branché “Paquito” adoreront!

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