Mangez des Pommes

29.10.07
Par LRC

Finalement le plus difficile avec les USA c’est de pouvoir y entrer.
Prise d’empreintes digitales obligatoire, photo volée à l’arrivée par la webcam d’un bon officier moustachu de la “Homeland Security”. On se sent presque coupable de quelque chose.

Je ne vais pas me plaindre, une semaine de quasi-vacances à New-York: qui ne songerait pas à sauter dans l’avion ? (à part les hotesses et les stewarts d’Air France).
Car à New-York sont en or les pare-chocs, comme le disait Claude “Nougayork”.

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je ne vais pas vous gonfler avec mes visites de musée, les restaurants-super-cools et l’inspection minutieuse de l’Apple Store sur la cinquième avenue (par ordre croissant d’intérêt).

applestore

Comme avec les filles, il convient tout d’abord d’introduire avec les généralités d’usage.
Disons donc que cette ville assomme presque les premiers jours par l’overdose de sensations que l’on y ressent: jusqu’a l’écoeurement pour certains, énergisant pour les autres. Un chaos extrêmement bien organisé.

A chaque visite ses pèlerinages, le mien se situe a Rock and Soul, disquaire de quartier avec ambiance: des centaines de vinyls et de cd hip-hop-soul-funk-70′s. En plus, les clients sont tous noirs ou latinos: ça rajoute à la crédibilité.
Forcément toute cette ferveur musicale, ça démange la carte, il est donc préférable de ne pas rester trop longtemps afin de limiter les dégats financiers.
Cependant la décence ordonne de repartir avec quelques reliques locales, afin de faire marcher le petit commerce. Parmi ces dernières, les deux plus belles sont tout d’abord ce titre de Lyrics Born, trés funky et au flow impacable:

Lyrics Born – “Do That There” tiré de “Later That Day”

Et puis cette perle groove des Canadiens “Breakestra” à la funk léchée, quasiment au pinacle.

Breakestra – “Remember”


Mais le sommet du voyage sera un après-midi ensoleillé à Central Park, à adorer un inespéré été indien: c’est en t-shirt que nous buvons le soleil d’octobre. Je m’attends d’une seconde à l’autre à un concert du Jefferson Airplane. D’ailleurs les autochtones se sont laissé quelque peu aller…

NYasleep

Alors que nous sommes sur le chemin du retour, des hurlements de dancefloor déchirent soudain l’effet de serre. Je suis en alerte: Juanito serait-il également à New-York ? En tout cas derrière les cris persistants pointe une sono au groove prometteur.
Tel Mike Hammer après son troisième whisky matinal, je décide de mener l’enquête.

Pour se donner une idée, il faudrait vous imaginer une large allée du bois de Boulogne avec en son centre un DJ, 4 enceintes au pourtour et au milieu une cinquantaine de personnes, avec un amplitude d’âge propre à fasciner un statisticien de l’INSEE, en train de danser… en patin à roulettes.
Virevolter serait d’ailleurs une meilleure définition.
Le tout entouré par 3 fois plus de spectateurs, se gigotant sous l’effet d’un sublime set de disco-house, ou house-disco, suivant vos préférences.
Ladies and Gentlemen, puis-je vous présenter la “Central Park Dance Skaters Association”.

Ce que j’aime avec les ricains, c’est qu’ils font toujours tout à fond, que ce soit envahir des pays riches en pétrole ou s’amuser comme des gamins. En tout cas c’est sûr, la prochaine fois j’emmène des patins.

Pour finir, quelque chose de complètement différent.

Chacun ses faiblesses, l’une des miennes est ce morceau de Simon & Garfunkel, des petits gars du Queens.
A écouter avant de repartir.

Simon & Garfunkel – “The Only Living Boy in New-York”

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3 commentaires

    1. M37 le :

      pourquoi s’emmerder avec des cons au bureau quand on peut faire du patin avec ten thousand people maybe more…

    2. LRC le :

      Gare gare gare
      Là c’est du mastoc
      C’est pas du Ronsard
      C’est de l’amerloc
      Sera-ce la bagarre
      Ok je suis ad hoc
      J’aurai le gros cigare
      En or, les pare-chocs

    3. Serr78 le :

      on a évité sinatra

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