
Saul Williams est un artiste un à part dans l’univers du hip-hop, venu du slam il s’est fait un nom dans le milieu sans pour autant être très connu d’un large public. Des études de philosophie, un titre de champion de Slam à New York et le voilà en 1998 coscénariste et acteur du film Slam, une caméra d’or à Cannes tout de même…
Fabuleuse carte de visite qui lui offrira les portes des studios pour quelques albums, dont « The Inevitable Rise An Liberation Of Niggy Tardust ! » un clin d’œil à David Bowie… Ce n’est pourtant pas ce dernier qu’il reprendra sur ce troisième opus sorti en 2007 mais U2 sur une très surprenante reprise de « Sunday Bloody Sunday »… Mais il est surtout ce « Scared Money » petit bijoux de hip-hop reggae aux sonorités roots.
Un artiste aux multiples visages et talents, quand il n’écrit pas dans le New York Times il publie des recueils de poésie. Vivant maintenant à Paris il a vu ses œuvres publiées en France, sur une traduction du poète, essayiste et cinéaste Michel Bulteau
Saul Williams « The Inevitable Rise An Liberation Of Niggy Tardust ! » (2008, Fader Label)
“Sunday Bloody Sunday”
“Scared Money”
Je l’ai vu au Point Ephémere en 2008, un grand souvenir!
Je ne connaissais pas et j’ aime beaucoup “scared money” et son sample reggae. Il est de la famille de Pharell ou c ‘est un homonyme ?
Terrible ce scared money, n’est-il pas?
A ma connaissance il n’y a pas de liens entre Saul et Pharell, ni même avec les soeurs Williams, Serena et Venus
C’est un nom assez répandu
En tout cas si le reste de son boulot sonne comme ça je vais le tenir à l’ oreille (et me racheter de la mousse à raser ?