Stone Rodriguez

06.06.13
Par LRC

Semaine de débauche avec deux concerts d’affilée, chose qui ne m’était pas arrivé depuis 1885.

On démarre lundi soir avec Rodriguez, devenu légende de la Folk après le documentaire oscarisé de Malik Bendjelloul. L’homme est désormais statufié au sens propre comme figuré car c’est soutenu par ses deux filles qu’il apparait sur scène, tremblant et passablement bourré.

Il s’ensuit une performance musicalement désastreuse. Rodriguez ne peut enchainer deux accords de guitare dans les temps et sa voix semble être perdue entre le Cabernet Sauvignon et le Côtes du Rhône… Mais l’émotion est présente, on est touché par le personnage et le public lui pardonne tout.

Qu’importe l’ivresse du moment qu’on ait le flacon.

Autre genre, autre époque et c’est à la Cigale que se déroulait la grande messe que constitue le retour des Stone Roses. Un air de communion solennelle doublé d’un retour vers le futur direction les années 90. John Squire est décidément dans mon panthéon des plus grands guitaristes de pop, en compagnie de Johnny Marr et Jonny Greenwood ( oui la similitude des prénoms est un peu troublante ). Quant à Ian Brown, a 50 ans il a toujours l’air d’un dealer de cité du nord de l’Angleterre qui s’entraine aux maracas et chante à moitié faux. Une performance donc parfaite.

Moment inoubliable immmortalisé par une video d’une excellente qualité par rapport aux merdes habituelles youtubesque filmées lors des concerts.

I wanna be adooooored

 

2 commentaires

    1. Juanito le :

      Oui c’est bien dommage. Le problème avec Sixto c’est qu’on ne connaît de lui que ces fabuleux enregistrements datant de 40 ans… Et là, à 70 ans sans grande expérience de la scène, on en attendait peut-être un peu trop de lui.

    2. LRC le :

      En fait Sixto a fait pas mal de scène tout au long de sa carrière, mais surtout de petits concerts. Plus simplement je crois qu’a 70 ans passés et une bouteille de vin dans les loges ne permets pas trop d’assurer un concert malgré les excellents musiciens qui l’accompagnaient. Mais ce fut quand même un bon moment.
      Quant aux Stone Roses j’en frissonne encore.

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