Un Erwan Peut En Cacher Un Autre

05.12.12
Par LRC
Rone

Parisien d’origine, Erwan Castex plus connu sous son pseudo de Rone, a publié avec son premier album “Spanish Breakfast” une des plus belle production hexagonale electro-tech de ces dernières années.

Un single comme “La Dame Blanche” englobe tout ce que j’aime dans une certaine musique électronique : une aridité élégante recouverte d’un tapis sonore soyeux et une réelle recherche mélodique plutôt que les effets vulgaires sur lesquels lorgne la dance.
“Belleville” quant à lui est un morceau organique, à la Pantha Du Prince, aussi léger qu’hypnotique.

J’attendais donc avec une certaine impatience la parution du deuxième album de Rone, “Tohu Bohu”, cette fois-ci composé sur les bords de la Spree.

On pouvait s’attendre à la même techno parfumée aux journées sans soleil berlinoises. Au contraire ce deuxième opus nous emmène vers d’autres territoire digitaux ( downtempo ) mais assez balisés. On hésite donc entre déception relative à l’instar de la pochette assez moche et compréhension pour celui qui pourrait devenir un artiste majeur. Peut-être un peu trop travaillé, ce “Tohu Bohu” n’en reste pas moins un excellent album mais peut-être, lorsque l’on compose de la musique minimale, vaut-il mieux fantasmer sur Berlin depuis Belleville.

Artiste à suivre…

Rone « La Dame Blanche » tiré de “Spanish Breakfast” (2009, InFiné)

Rone « Belleville » tiré de “Spanish Breakfast” (2009, InFiné)

Rone « Parade » tiré de “Parade” (2012, InFiné)

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2 commentaires

    1. juanito le :

      Intéressant cet Erwan (R.One comme il devait s’appeler au début, mais une faute de frappe en aura décidé autrement)
      Il gagne à être connu ce petit jeune!

    2. LRC le :

      Et puis R-Wan n’étais plus disponible…

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