Cette petite brésilienne a la fibre musicale depuis son âge le plus tendre. Elle voulut inviter Vivaldi pour son quatrième anniversaire… Sa mère a dû lui expliquer pourquoi le sieur Vivaldi serait au regret de décliner l’invitation. Dont acte, mais elle avait trouvé sa corde sensible et commence à jouer du violoncelle à l’âge de 8 ans à Paris où ses parents sont alors expatriés. De retour à Porto Allegre, la ville sans conservatoire n’offre nul écrin au jeune talent, à 13 ans, elle part donc seule à Buenos-Aires faire ses gammes.

Cinq années après là voilà de retour à Paris pour parfaire son art comme d’autres célèbres argentins avant elle. Le foisonnement culturel de la capitale lui offrira quelques belles rencontres avec Jane Birkin, Camille ou Piers Faccini qui enregistre son premier album Ela sorti en 2013. Birds On a Wire sorti l’année suivante, superbe osmose musicale et vocale avec Rosemary Stanley, chanteuse de Moriarty, la fait un peu plus sortir de l’ombre.

Oiseau migrateur des partitions, Dom La Nena a repris son envol solitaire, Soyo son second opus est une gourmandise de sons, un souffle léger parcourant ses compositions aux encres pop & folk trempées de racines latines. Retrouvant même le temps d’un Carnaval son comparse des premières heures, Piers Faccini à l’écriture du morceau.

Dom La Nena « Soyo » (2015, Six Degrees Records)

“Golondrina”

“Llegaré”

“Carnaval”

Le clip de Llegaré.

Une version live et minimaliste de Golondria.